Fb. In. Tw.

Les orgas des soirées Get in Step nous présentent leurs nouvelles soirées Bass House / G-House.

Crédit photo : Wozniak.

Véritable référence en matière de Drum n’ Bass, les soirées Get In Step sont le fruit du travail acharné d’AurélienThibaud et leur équipe. Piliers du monde de la nuit française, Thibaud a répondu à nos questions à l’occasion du lancement de leur projet de soirées bass house / g-house le 16 juin prochain au Petit Bain.

 

1. Très présent dans le milieu bass music, vous avez lancé vos propres soirées Get In Step. Peux-tu nous dire un mot sur ces événements qui sont une véritable référence en matière de Drum n’ Bass ?

Get in Step a été créé par Aurélien et Nathan à l’époque en 2011-2012. C’était un petit truc puis ils ont voulu passer un cap en bookant Loadstar au Petit Bain. Moi j’étais pas là, j’étais à I Love Techno en Belgique haha. J’étais déjà assez impliqué dans le milieu et j’ai voulu m’intégrer à ce projet. Et dès le second événement je leur en ai parlé et ils ont été séduit par mon côté DA Drum n’ Bass qui savait ce que la foule voulait. Puis on a enchainé, Nathan est parti pour suivre ses projets personnels et Aurélien et moi avons passé le cap au Trabendo. Ça a été dur au début, sûrement les pires souvenirs et on a failli abandonner. Mais au fur et à mesure ça l’a fait, on a fait des partenariats avec RAM Records, forgé des soirées avec des vraies valeurs familiales dans la foule etc.

 

2. Le 16 juin aura lieu au Petit Bain la première édition de votre nouveau concept de soirées « Composite ». Peux-tu nous présenter ce projet ?

C’est un projet 100% bass house et ses sous-genres. G-house, UK Bassline, la Bass française type Pardon My French, Confession, Noir sur Blanc etc. Et on veut mélanger notre touche nationale type Habstrakt ou SQWAD mais aussi UK comme Flava D, My Nu Leng etc. Et on veut aussi mettre en avant les talents comme Sombre, JDVL

3. Il s’agit du premier concept bass house/g-house parisien, le public local est-il demandeur de ce genre de style ?

C’est vrai qu’on est un peu les premiers là-dedans, je pense qu’on a vraiment pris le truc au bon moment bien que ça doit faire deux ans que je suis sur le concept. Actuellement je pense qu’il y a une vraie demande, on voit des événements sortir à La Clairière, au AAA etc avec des grosses têtes d’affiches comme Tchami et autres pères de la touche française donc pour moi c’est une scène vraiment porteuse. Et le public va aussi se consolider autours de ces grands noms.

 

4. Vous démarrez fort avec en tête d’affiche l’anglaise Flava D, les célèbres Loge21 ou encore le duo surdoué Sombre. Comment choisissez-vous vous artistes ?

C’est vraiment l’idée de fédérer la bass-house sous ses différentes influences. Les grosses bass lines anglaises, le côté funky qui vient de chez nous, le groove… Tout ça ensemble. Pour les artistes eux-mêmes, ça peut être qu’il sont vraiment représentatifs de leur style comme Flava D, mais on a aussi toujours eu un faible pour les nouveaux talents chez Get In Step et c’est ce qu’on a voulu retranscrire avec Sombre, Hidden Face… Ils sont en train de tout déchirer ces gars-là !

5. Lorsque l’on voit le succès de nos artistes tels que Malaa, Tchami ou Habstrakt, des labels tels que Confession ou Noir sur Blanc etc, comment expliques-tu le retard que nous avons en France sur les événements de ces styles ?

Je pense que toute la scène française monte, surtout aux Etats-Unis. Nos artistes sont en train de lancer le mouvement mais effectivement c’est dommage que ça n’ait pas mordu plus tôt.

 

6. Tu es très impliqué dans le milieu de la nuit français. Trouves-tu qu’il soit de plus en plus difficile d’organiser des événements dans l’hexagone ?

A Paris effectivement c’est plus compliqué qu’ailleurs en Europe et dans le monde, que ce soit du côté du public ou des salles. On est très taxés, les prix des salles sont énormes et on ne se rend pas forcément compte du coût que les lieux et les artistes représentent. Alors qu’à l’étranger, les salles sont bien moins chères ce qui permet de faire des shows énormes à des prix défiants toute concurrence. Sur Composite je sais pas encore si on va avoir ce problème mais on est sur un marché qui est très saturé. A Paris, Berlin, Amsterdam, Londres, on se retrouve avec une quinzaine d’événements le même soir et c’est dur de faire sa petite place là-dedans.

7. Quels sont les projets à venir, que ce soit pour Get in Step ou Composite ?

Pour Composite, j’avais pas envie de développer juste une simple soirée mais une vraie entité, un concept. On a pas mal de jolies choses qui vont arriver, je peux pas tout dire mais ce ne sera pas que des événements. Pour Get In Step on compte pas s’arrêter, on est au Trabendo là et, je l’espère, on commence à se profiler comme une valeur sure de la scène. On va continuer et bouger…

 

8. Un petit mot pour convaincre les derniers hésitants à venir à la prochaine Composite ?

Je pense qu’il y a beaucoup de sceptiques sur la house, principalement dans notre public Drum n’ Bass. Forcément quand on vit la vie à 175 à l’heure on a tendance à trouver ça lent, moins agressif etc. Mais moi je suis tombé dedans directement car ça m’a rappelé l’énergie de la Drum n’ Bass, c’est beaucoup plus saccadé, on obtient des publics qui explosent à chaque drop. Donc que chacun se prépare haha.

You don't have permission to register
nec Phasellus nunc neque. Lorem commodo quis adipiscing sit id amet,